Beauduc, le hameau des Sablons, le jeudi 9 janvier 2025
- Géry
- 10 janv.
- 4 min de lecture
Bonjours les ami(e)s,
Nous sommes partes à 6, Mireille P, Catherine W, Jackie, Christian, Gérard et moi-même pour Beauduc. Le covoiturage était un peu plus long que la moyenne, mais ça valait vraiment la peine. La journée a commencé avec un brouillard qui se dissipait lentement et au fur et à mesure que nous avancions nous découvrions la Camargue avec ses étangs miroitant dans le soleil et le brouillard.
Arrivés au Parking, nous étions au bout du monde et tout le monde était prêt à démarrer la randonnée de 18 km. Mais le dénivelé cumulé positif n’était que de 1 m. Bon on veut bien, mais en montant de temps en temps sur le bord du chemin, nous avons largement dépassé le mètre de dénivelé sans compter tous les nids de poules, ornières ou flaques d’eau. Il faut aussi dire que le dénivelé cumulé positif serait très élevé pour une fourmi qui suivrait le même chemin. Donc oui, quand on parle de dénivelé cumulé positif, il faut toujours laisser une certaine place à l’interprétation.
Gérard était équipé de son appareil photographique qui nous garantissait des bons souvenirs.
Assez rapidement, nous sommes arrivés à la pointe sud de notre parcours. Nous nous sommes permis de faire un petit détour pour aller jusqu’au bord de mer. Surprise, la plage était immense, marée basse avec la mer à plus de 1000 m au loin. Nous avons décidé de ne pas y aller et de couper pour rejoindre le sentier décrit sur le GPX ce qui nous a demandé de traverser quelques bras d’eau, ce qui n’était pas au goût de tout le monde et le compromis nous a amené rapidement au petit lieu-dit des « Cabanes du Sablon » , seul témoignage restant d’un passé vieux de 50 ans où l'illégalité de l'occupation cabanière avait créé une situation complexe. Depuis, l’ensemble de ces cabanes a été détruit. Une seule cabane semblait occupée au Sablon.
Nous avons profité de ce petit coin habité par l’homme pour manger notre pique-nique et partagé petits gâteaux et chocolats. Les moustiques étaient de la partie, mais ils ne piquaient pas !
Ensuite nous devions repartir vers le nord par le coté Est de l’étang de Galabert avec l’étang de Fongassier sur notre droite. Nous n’étions pas seuls : il y avait une trentaine de flamants roses qui nous ont présenté un vol en formation extraordinaire. Il y avait aussi plusieurs avions de la base de Istres qui ont perturbé un peu le silence de la Camargue. Sinon, nous avons pour ainsi dire rencontré personne sur notre sentier ajoutant une note de solitude sur notre parcours.
Bravo à tous pour cette belle randonnée de début d’année. Félicitation aussi à Jackie qui s’est battue pour terminer la randonnée dans les clous.
Arrivés aux voitures nous nous sommes débarrassés de nos sacs à dos et sommes allés voir le Phare de la Gacholle. Les informations secondaires données avec l’invitation à la randonnée sont reproduites ci-dessous.
Nous avons tous passé une excellente journée et très content que le vent annoncé pour l’après midi n’ait guère soufflé.
Bien Amicalement,
Géry
PS
Le phare de La Gacholle est situé en Camargue, sur la digue à la mer, entre les Saintes-Maries et Salin-de-Giraud, entre les étangs de la Dame, du Tampan et de Galabert. Sa construction à été terminée en 1882. C’est une tour carrée en maçonnerie (en matériaux naturels) lisse de 18 mètres de hauteur. La partie supérieure de la lanterne est blanche. De nos jours il est automatisé. Particularité : il est alimenté par un générateur solaire.
• Ne se visite pas, cependant, les bâtiments entourant le phare sont aujourd’hui occupés par la Réserve Nationale de Camargue, notamment pour des expositions. Des bénévoles de la SNPN (Société Nationale de Protection de la Nature) y animent un point d’accueil et d’information. L’accueil se fait de 11h à 17h tous les W-E et pendant les vacances scolaires. Renseignements : 04 90 97 00 97 ou reservedecamargue@snpn.fr
Plaine alluvionnaire où la terre et l’eau se mêlent constamment, la Camargue est un plat pays de 85 000 ha ; les dénivelés ne dépassent pas 10m. C’est un territoire secret, qu’il faut parcourir à pieds, à vélo, à cheval, avec une paire de jumelles ou un appareil photo. Silencieux, les randonneurs sont privilégiés dans l’observation des oiseaux. Les sentiers cheminent le long des roubines et des digues, construites depuis le 17ème siècle pour réguler les crues. Aucune difficulté pour les randonneurs, qui prendront toutefois soin de se protéger des moustiques. Il faut également faire attention à ne pas pénétrer les zones protégées et ne pas menacer ce biotope exceptionnel et fragile. Les randonneurs peuvent entrecouper leurs parcours de pauses pédagogiques, dans l’un des quinze sites aménagés pour permettre une meilleure compréhension de la Camargue : observatoires aménagés, sentiers d’interprétation, expositions permanentes.
Camargues autour de l’étang du Galabert, est une longue balade photographique autour de l’étang du Galabert en Camargue, qui permet l’observation de nombreuses espèces d’oiseaux selon la saison. Après le passage du canal au Bac de Barcarin (Salins-de-Giraud), prendre à droite la D36 direction Arles et après environ 2 km, tourner à gauche sur la D36 c jusqu’au chemin du Fangassier, continuer pendant environ 3.5 km jusqu’au parking. Prendre à droite la Digue à la Mer en direction du Phare de la Gacholle sur presque 3 kilomètres, le long de l’étang du Galabert. Nous avons fait notre pose repas derrière le Phare où un espace est aménagé (tables). L’itinéraire de retour emprunte le même chemin sur 1.5 km, puis tourne à droite, direction la plage de Beauduc qu’il suit sur 3 km avant de s’orienter à gauche pour emprunter la digue des Toscans, entre étang du Galabert à gauche et étang du Fangassier à droite jusqu’au parking de départ. Ce beau parcourt de la Camargue typique, est cependant à privilégier au printemps ou par beau temps l’hiver, mais surtout à éviter par grosses chaleurs et grand Mistral

















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